La notion de risque est très large et transverse car elle concerne plusieurs aspects d'une entreprise. Le risque peut être : financier, règlementaire, RH, opérationnel, environnemental, sanitaire, ... Nous allons, à travers cet article, évoquer la gestion du risque RH, c'est à dire le risque humain.
Ce risque humain en entreprise peut également s'analyser de différentes manières. Il y a bien bien évidemment les accidents de travail mais également les risques psychosociaux, les maladies professionnelles, la pénibilité du travail et les troubles musculo-squelettiques qui peuvent en découler, ...
Ce risque est propre à l'activité réalisée mais aussi à l'organisation interne de l'entreprise. Cette analyse est donc individualisée avec pour objectifs de diminuer les situations à risque dans l'entreprise mais aussi l'intensité potentielle d'un risque.
La méthode consiste à analyser l'ensemble des situations de travail rencontrées par les salariés d'une organisation en se posant les questions suivantes :
cette situation comporte-t-elle des risques ? si oui, lesquels?
peut-on mettre en place une ou des actions collectives qui vont permettre de diminuer ce risque ou de le supprimer?
si oui, cette/ces action(s) est-elle suffisante(s) ?
si non, peut-on mettre en place des actions individuelles?
Ces actions doivent être partagées dans l'entreprise pour être acceptées et appliquées. La communication est donc importante. Bien souvent, la solution réside dans l'application de mesures individuelles en complément des mesures collectives. La solution n'est pas unique. L'analyse des risques représente un investissement, sa mise en application et le respect du plan d'action sont donc primordiales. De plus, il est fortement conseillé aux entreprise de réaliser un retour d'expérience des actions mises en place afin de les valider dans le temps ou de les corriger. L'ensemble de ces analyses et le plan d'action sont présentés dans le Document Unique d'Evaluation des Risques Professionnels (DUERP) que chaque entreprise doit mettre en place à partir du premier salarié.
Le maître mot est le "bon sens". En effet, imposer des actions non concertées, difficilement applicables est totalement contre-productif. Les organisations ont donc un intérêt certain à mener une réflexion collective et rechercher l'amélioration constante afin d'en tirer les bénéfices : diminution des accidents du travail, meilleur climat social, amélioration des conditions de travail, diminution du turnover...
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